La luminescence a toujours été un élément essentiel en horlogerie, permettant une lecture aisée de l’heure dans l’obscurité. Au fil du temps, les matériaux utilisés pour cet effet ont évolué, reflétant les avancées technologiques et les préoccupations de sécurité.
Évolution des matériaux luminescents en horlogerie
Au début du XXᵉ siècle, le radium, découvert par Marie Curie en 1898, était couramment utilisé pour ses propriétés luminescentes. Cependant, sa radioactivité posait de graves risques pour la santé, ce qui a conduit à son remplacement par le tritium dans les années 1960. Bien que moins dangereux, le tritium restait légèrement radioactif. Ce n’est qu’au début des années 1990 que le Luminova, un pigment photoluminescent non radioactif à base d’aluminate de strontium, a été introduit par la société japonaise Nemoto & Co., révolutionnant ainsi l’industrie horlogère.
L’avènement du Super-LumiNova
En 1998, une version améliorée du Luminova, nommée Super-LumiNova, a été développée grâce à une collaboration entre Nemoto & Co. et la société suisse RC Tritec. Ce matériau offre une luminescence plus brillante et durable, sans les risques associés aux substances radioactives. Il fonctionne en emmagasinant la lumière lorsqu’il est exposé à une source lumineuse, puis en la restituant dans l’obscurité pendant plusieurs heures. Cette innovation a rapidement été adoptée par de nombreuses marques horlogères, établissant le Super-LumiNova comme la référence en matière de luminescence.
Les variantes C3 et BGW9 du Super-LumiNova
Le Super-LumiNova se décline en plusieurs variantes, parmi lesquelles les C3 et BGW9 sont particulièrement prisées.
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Super-LumiNova C3 : Cette version offre une luminescence verte intense et est légèrement verdâtre à la lumière du jour. Elle est reconnue pour être l’une des plus lumineuses, assurant une visibilité optimale dans l’obscurité.
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Super-LumiNova BGW9 : Apparaissant blanche sous la lumière du jour, cette variante émet une lueur bleutée dans l’obscurité. Bien que sa luminescence initiale soit légèrement inférieure à celle du C3, elle a l’avantage de conserver une brillance plus uniforme sur une période prolongée.